Pourquoi souscrire une assurance pour son Yorkshire Terrier ?
La souscription à une assurance santé pour animaux procure plusieurs avantages, dont la prise en charge des frais liés aux soins vétérinaires qui peuvent être élevés. En effet, les honoraires des spécialistes de la santé animale sont actuellement de plus en plus onéreux alors que le Yorkshire Terrier qui peut vivre entre 10 et 15 ans risque de contracter de nombreuses pathologies durant cette longue période. Le point sur l’assurance animaux de compagnie et ses avantages.
L’assurance santé pour animaux de compagnie
L’assurance ou mutuelle de santé pour chien a les mêmes principe et fonctionnement que la mutuelle santé pour les humains sauf que les animaux ne disposent pas d’Assurance maladie. Pour les animaux, c’est la mutuelle santé qui prend tout en charge. Tous les actes vétérinaires, du plus classique au plus complexe, sont couverts par cette police d’assurance, à savoir : la stérilisation, la vaccination, les traitements antiparasitaires, l’intervention chirurgicale et l’hospitalisation. Il en est de même pour les frais de pharmacie et d’analyse, et éventuellement, les dépenses liées à la location d’une ambulance animalière. Certains contrats proposent même de l’assistance en cas de perte ou de vol de l’animal ainsi qu’une indemnisation en cas de décès de celui-ci.
L’assurance animalière propose 3 formules au choix : économique, intermédiaire et confort. Le montant de la prime d’assurance, la nature des couvertures et le niveau d’indemnisation dépendent de la formule souscrite. Plus le montant de votre cotisation est élevé, plus les actes couverts sont nombreux et plus, le taux de remboursement est élevé. Ainsi, la formule « confort » est la plus couvrante des trois. Pour trouver l’offre la plus avantageuse au niveau du prix et des conditions, il convient de mettre en concurrence les assureurs en utilisant le comparateur en ligne d’offres d’assurance. Avant de vous engager, prenez bien en compte la mention sur le délai de carence, les exclusions de garantie et la franchise.
Souscrire à une assurance pour son Yorkshire Terrier
Le Yorkshire Terrier vit longtemps, mais avec sa petite taille, il développe plus facilement divers problèmes physiques. Il peut présenter une luxation de la rotule, c’est-à-dire que la rotule sort de la trochlée fémorale et reste en flexion engendrant une boiterie invalidante. Le Yorkshire Terrier peut aussi être atteint d’hémivertèbre, une malformation des vertèbres entraînant la compression de la moelle épinière et des difficultés à se déplacer. Si cette malformation n’est pas bien prise en charge, elle peut causer une invalidité chez le chien. Comme tous les chiens de petite taille, il est également possible que le Yorkshire Terrier contracte la maladie de Legg-Calvé-Perthes, une maladie dégénérative du fémur causant l’arthrose, des douleurs ainsi qu’une boiterie constante. Le Shunt porto-cave et la persistance du canal artériel sont aussi des pathologies pouvant atteindre cette race. Avec la première, un vaisseau anormal entrave le foie dans sa fonction de filtre du sang. Cette maladie requiert une intervention chirurgicale. Quant à la seconde, c’est une malformation cardiaque congénitale générant un retard de croissance et une fatigue chronique. Si on ne procède pas à une intervention chirurgicale, 60 % des yorkshires meurent avant d’atteindre 18 mois. Cette race peut aussi être touchée par l’hydrocéphalie, une accumulation de liquide dans les cavités du cerveau.
Si le chien en est atteint, il a la tête bombée, des troubles du comportement et des crises d’épilepsie. Enfin, le Yorkshire Terrier est également sujet à une malposition dentaire causant l’apparition d’une plaque de tartre pouvant même entraîner la gingivite ou le déchaussement. Avec toutes ces pathologies qui peuvent toucher le Yorkshire Terrier, souscrire à une assurance chien est la meilleure option. Elle donne au propriétaire la possibilité de prodiguer les soins vétérinaires dont son animal a besoin durant toute son existence. En effet, en y souscrivant, le propriétaire n’aura pas à faire face seul aux éventuelles dépenses en soins vétérinaires.